Recevoir un diagnostic de trouble cognitif peut être terrifiant. Toutefois, il ouvre aussi un monde de possibilités de soins et de recherche qui promet une meilleure prise en charge et de l’espoir pour l’avenir. L’approbation récente de médicaments révolutionnaires contre la maladie d’Alzheimer, tels que Leqembi, par la FDA, et les nouveaux médicaments prometteurs tels que le donanemab et l’AL001, marquent un tournant important dans la lutte contre cette maladie. Si ces thérapies se montrent prometteuses, il faut bien comprendre qu’elles ne sont adaptées qu’à certains groupes de patient·e·s et qu’elles ne représentent que le début d’une nouvelle ère de traitements potentiels.
Comprendre son diagnostic
Tout d’abord, il est très important d’obtenir une explication claire de son diagnostic. Il faut s’informer au sujet de la maladie à l’aide de ressources fiables. Le savoir est une source d’autonomie et constitue la base d’un parcours de soins et de recherche.
Constituer une équipe de soins
Il faut se constituer un réseau de soins fiable, comprenant des professionnel·les de la santé spécialisé·e·s dans les troubles cognitifs, sa famille, ses proches et, éventuellement, un·e coordinateur·trice de soins qui peut apporter son aide lors de la gestion de l’évolution de la maladie.
Créer un plan de soin
Un plan de soins bien conçu comprend des routines quotidiennes structurées, une planification juridique et des modifications de son espace de vie pour en assurer la sécurité et l’accessibilité.
Des changements dans le mode de vie
Adopter un régime alimentaire sain pour le cerveau, pratiquer une activité physique régulière et maintenir son cerveau en éveil grâce à des activités stimulantes est crucial. Ces changements de mode de vie sont essentiels à la prise en charge de sa santé cognitive.
Assurer un bien-être psychologique et émotionnel
Rejoindre des groupes de soutien, demander conseil et pratiquer des exercices de réduction du stress représentent de bonnes stratégies. Le bien-être émotionnel est un élément essentiel d’un plan de soins global.
S’engager dans la recherche et les essais cliniques
Il est judicieux de garder un œil sur les dernières recherches et de réfléchir à la possibilité de participer à des essais cliniques. Ceux-ci peuvent donner accès à de nouveaux traitements et contribuer à l’avancement de la science.
Nouvelles avancées dans les traitements
L’approbation de nouveaux traitements par la FDA apporte un peu d’optimisme. Ces médicaments, comme Leqembi et le donanemab, ciblent les plaques amyloïdes et sont particulièrement efficaces chez les patient·e·s aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer. Pour qu’une personne soit admissible à recevoir ces médicaments, administrés par voie intraveineuse, elle doit se soumettre à un examen d’imagerie cérébrale, et la présence d’un biomarqueur indiquant la présence de la protéine bêta-amyloïde doit y être observée.
Ces traitements marquent le début d’une évolution dans les soins de la maladie d’Alzheimer qui annonce un avenir où des options plus efficaces et plus complètes pourraient être mises à la disposition d’un plus grand nombre de patient·e·s. Les critères de qualification et l’administration de ces médicaments varient. Les études se concentrent sur les patient·e·s en phase précoce de la maladie et impliquent des tests diagnostiques qui ont pour but de confirmer la présence de plaques amyloïdes. Au fur et à mesure que la recherche progresse, ces critères pourraient être élargis, ce qui rendrait les traitements accessibles à un plus grand nombre de personnes.
Préparer l’avenir
Se lancer dans la planification préalable des soins et la planification financière, ainsi qu’explorer les ressources offertes dans sa communauté est important. Il est également essentiel de se pencher sur le rôle des aidant·e·s, en mettant l’accent sur leur formation, leur autonomie et l’importance des solutions de répit.
Défense des intérêts
Il peut être intéressant de devenir un·e défenseur·euse de la recherche sur la santé cognitive, de participer à des événements communautaires et de prendre part à des activités de revendications législatives. La participation à ce genre d’activité peut favoriser le changement et soutenir les politiques qui profitent à la recherche et aux soins en matière de santé cognitive.
Chaque étape franchie est un pas de plus vers l’espoir et la résilience. Grâce à une confiance avisée et une force collective, l’on peut affronter son avenir cognitif, en contribuant à la fois à son bien-être personnel et au champ plus large de la recherche sur la santé cognitive.”